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Sport qui voit le jour vers 1860 en Suisse, l’origine de son nom est anglaise bob « osciller » et sleigh « traîneau ».
C’est également le nom donné à l’engin mis sur 4 patins permettant la pratique, qui a évolué du bois vers un châssis en acier et un carénage. Logiquement, c’est à Saint-Moritz (Suisse) que la 1ère piste sera tracée en 1871 et le 1er club créé en 1897.
Le bobsleigh se pratique sur une piste glacée, de 1.200 à 1.500m environ, sur des pentes moyennes de 10 à 12%, et avec de 14 à 20 virages qui sont relevés, ce qui permet d’atteindre des vitesses de 125 à 155km/h suivant les pistes. Les pressions supportées par les athlètes peuvent aller jusqu’à 5G (5 fois le poids du corps).
Il peut se faire à deux ou à quatre et depuis le début des années 2000, le monobob se développe jusqu’à devenir l’outil pour le Parasport, pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse et même olympique pour les féminines à partir de 2022.
Il y a une première phase de poussée où tous les « bobeurs » - 1 pilote et 1 pousseur en bob à 2 et 1 pilote et 3 pousseurs en bob à 4 – doivent pousser le bobsleigh de 170 à 210 kg sur une cinquantaine de mètres et embarquer tous dans l’engin.
C’est ensuite la 2ème phase où le pilote, à l’aide de 2 manettes - qui ont remplacé progressivement les volants d’antan -, agit sur la direction pour appréhender au mieux la piste et aller le plus rapidement possible.
Le bobsleigh possède un système de freinage mais dans l’ère moderne, il ne sert que pour s’arrêter une fois la ligne d’arrivée franchie.
Le bobsleigh est discipline olympique depuis les 1ers JO d’hiver en 1924. Sur les vingtaines de pistes dans le monde, il reste une seule piste naturelle, toujours à Saint-Moritz. En France, c’est à La Plagne que se trouve toujours la piste des JO de 1992.